Les sous-sols sont maintenant interdits, mais un 3e étage peut être construit dans le respect de certains critères
Par souci de protection des résidents et de leurs biens, et en vertu de l’étude hydrogéologique du secteur Centre et diffusée sur nos plateformes de communication qui dénote une nappe phréatique exceptionnellement haute dans le secteur Centre, le Conseil a adopté une nouvelle disposition au règlement de zonage afin de ne plus permettre la construction de sous-sols dans le secteur Centre, pour tout nouveau bâtiment principal. Le territoire touché par cette disposition exclut le secteur du Parchemin.
L’objectif de cette décision est de prévoir le développement résidentiel en considération des contraintes liées à l’élévation du niveau de l’eau souterraine dans ce secteur.
Les avantages de cette décision sont nombreux :
- Diminution des rejets des pompes submersibles de drainage;
- Moins de dégâts d’eau liés aux infiltrations et interruptions de fonctionnement des pompes submersibles;
- Plus environnemental, car moins de remaniements du sol (peu de déblais);
- Moins de matériaux imperméables, comme le béton, dans le sol;
- Moins de dommages possibles à la structure du bâtiment.
Au lieu d’un sous-sol, les citoyens et constructeurs devront asseoir leur bâtiment sur une dalle, flottante ou autre type, selon la recommandation d’un professionnel compétent en la matière. Ils pourront en revanche construire un 3e étage, mais seulement pour les nouveaux bâtiments et dans le respect d’une hauteur maximale mesurée en mètres.
Un citoyen peut se soustraire à cette nouvelle disposition si sa demande de permis a été déposée avant le 5 mai 2021.
Résumé de l’étude hydrogéologique du secteur Centre
Pour comprendre la géologie du secteur, des piézomètres ont été insérés dans le sol du secteur Centre (aux abords de la rue Marie-Anne, entre la rue Jeanne-Déchard et le chemin Bellerive). La réalisation de ces forages a permis d’établir la stratigraphie du secteur ainsi que l’élévation du socle rocheux.
Après analyse, il s’est avéré que la problématique du secteur à l’étude était liée à la hauteur élevée de la nappe phréatique et au type de dépôt en place, notamment l’argile. Les sols argileux sont caractérisés par des teneurs en eau élevées, ce qui les rend généralement compressibles, indépendamment de leur consistance. Ils sont également sensibles au gel et peuvent subir des variations importantes de volumes lors de modifications climatiques. Ces sols ont également une faible capacité portante. Il est recommandé, pour toutes nouvelles constructions, d’évaluer correctement, les pressions auxquelles elles peuvent résister pour assurer le transfert efficace des charges d’un bâtiment sur lesdits sols et prévenir les effets de tassement possible.