La rage reste une menace sérieuse malgré sa rareté
La Direction de santé publique (DSPu) de la Montérégie rappelle à la population l’importance de la vigilance en cas d’exposition aux animaux sauvages ou domestiques susceptibles de transmettre la rage. Bien que cette maladie soit rare, elle demeure une menace pour la santé publique en raison de sa contagiosité et de sa mortalité élevée. Les mammifères, incluant les humains, peuvent contracter la rage si exposés à la salive, morsure ou griffure d’un animal infecté.
Les animaux à risque
La rage est présente dans plusieurs espèces de mammifères sauvages, tels que les chauves-souris, les ratons laveurs, les renards et les mouffettes. En 2024, des cas de rage chez les ratons laveurs ont été recensés près de la frontière canadienne aux États-Unis, poussant les autorités à renforcer les mesures de prévention dans 27 municipalités du sud-est de la Montérégie. La rage chez les chauves-souris est aussi répandue dans toute la province, y compris la Montérégie, et la rage chez le renard est observée dans le Nord-du-Québec. Les animaux domestiques, comme les chiens et les chats, peuvent également représenter un risque s’ils affichent un comportement inhabituel, ce qui pourrait indiquer une infection.
Prévention et réaction en cas de morsure
La rage est une infection virale qui s’attaque au système nerveux et qui est mortelle si elle n’est pas traitée. Toutefois, la vaccination est efficace pour prévenir la maladie si elle est administrée rapidement après une morsure ou griffure suspecte. Au Québec, la vigilance reste de mise, et les citoyens doivent éviter tout contact avec les animaux sauvages et surveiller leurs animaux domestiques pour tout signe de comportement inhabituel.
En cas de morsure ou d’exposition suspecte, il est recommandé de laver immédiatement la plaie avec de l’eau et du savon, puis de consulter un professionnel de la santé pour évaluer la nécessité d’une vaccination. Le dernier cas de rage humaine au Québec remonte à 2000, mais un cas récent en Ontario souligne l’importance de demeurer attentifs.
En cas de morsure ou d’exposition suspecte, il est recommandé de laver immédiatement la plaie avec de l’eau et du savon, puis de consulter un professionnel de la santé pour évaluer la nécessité d’une vaccination. Le dernier cas de rage humaine au Québec remonte à 2000, mais un cas récent en Ontario souligne l’importance de demeurer attentifs.
Pour plus d’information sur la rage et les mesures préventives, consultez les ressources mises à disposition par la Direction de santé publique et l’Institut national de santé publique du Québec.
Source : Direction de santé publique de la Montérégie
